Pourquoi choisir de l’isolant mince multi-réflecteur pour son habitat ?

Isolant mince multi-réflecteur : caractéristiques

Apparu à la fin des années 70 en France, l’isolant mince multi-réflecteur (aussi appelé isolant mince, isolant mince multicouche…) séduit les particuliers. Parmi les principales caractéristiques de cet isolant, sa faible épaisseur (5 à 30mm), 3 à 5 fois moins qu’un isolant traditionnel.
L’isolant mince multi-réflecteur est caractérisé par un assemblage d’une ou de plusieurs couches de :

• Aluminium ou de film plastique aluminé

• Mousse

• Bulles de polyéthylène

• Feutre d’origine animale, végétale ou de synthèse…

L’efficacité de l’isolant mince multi-réflecteur dépend du nombre et de la nature des couches qui le composent. Toutefois, même les isolants minces les plus performants ne peuvent être utilisés seuls. En effet, selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), leurs performances thermiques sont de 5 à 20 fois inférieures aux exigences actuelles requises pour le bâtiment neuf. Raison pour laquelle le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) conseille de n’utiliser l’isolant mince multi-réflecteur qu’en tant que complément d’une isolation thermique.

Isolant mince multi-réflecteur : avantages et inconvénients

Outre sa faible épaisseur, l’isolant mince multi-réflecteur présente d’autres avantages :

• Réfléchissant : chaleur renvoyée dans la maison en hiver, vers l’extérieur en été

• Parfaite étanchéité

• Gain de surface habitable

• Confort de pose

• Isolant très léger

Le principal inconvénient de l’isolant mince multi-réflecteur reste toutefois sa faible isolation phonique et thermique. D’autre part, les isolants minces multi-réflecteur ne bénéficient pas encore à ce jour de la certification ACERMI (Association pour la Certification des Matériaux Isolants). Il est donc conseillé de choisir un produit dont les performances phoniques et thermiques sont évaluées et certifiées par un organisme indépendant.